Une région à défendre !
Jean-Paul Huchon conduira la liste socialiste en Île-de-France aux prochaines élections régionales qui auront lieu les 14 et 21 mars prochains. Les enjeux sont considérables : c’est d’une certaine manière l’avenir de l’Île-de-France mais aussi du pays tout entier qui se jouera en 2010. Depuis plusieurs mois le gouvernement bloque la mise en œuvre du schéma directeur régional d’Île-de-France (SDRIF), adopté fin 2008 par le Conseil Régional. Ce projet a le grand tort, aux yeux de la droite, de vouloir réduire les déséquilibres entre les territoires composant notre région, notamment entre les territoires situés au nord et à l’est de Paris et ceux situés à l’ouest, La Défense en tête.
Dans le même temps le Président de la République cherche à imposer un projet de Grand Paris technocratique, à rebours de la décentralisation et des libertés locales, et qui a réussi à diviser jusqu’à son propre camp. Il est clair que si la droite l’emportait en mars prochain il en serait fini des espoirs de parvenir à rééquilibrer le développement d’une région encore marqué par de fortes inégalités.
Les enjeux ne sont pas que franciliens. L’Etat n’a eu de cesse, ces cinq dernières années, de transférer de nouvelles compétences aux régions, tout en leur retirant progressivement son soutien financier. C’est vrai aussi pour les départements. Le gouvernement parle aujourd’hui de supprimer la taxe professionnelle. Il voudrait asphyxier les collectivités territoriales qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Aujourd’hui nos régions, à l’échelle des autres régions européennes, sont indispensables au développement économique. Elles jouent un rôle essentiel dans la relance de l’économie face à la crise qui frappe notre pays. Elles disposent de tous les atouts pour mettre en œuvre, en lien avec les populations, un développement durable alliant croissance économique et respect de l’environnement. Elles sont enfin un lieu incontournable de solidarité et de services de proximité en réponse aux besoins des populations qui souffrent partout du retrait des services publics nationaux.