Grand Paris Seine Ouest
Des prémices inquiétantes pour la nouvelle intercommunalité qui se mettra en place le 1er janvier 2010.
L’eau ne sera pas une compétence communautaire. La compétence « Eau », qui faisait partie des attributions de Val de Seine, ne sera plus une compétence communautaire au sein de la nouvelle agglomération GPSO. Pourquoi ? Pour des questions de pouvoir !
En effet, Monsieur Santini, Président du Syndicat des eaux d’Île-de-France, ne veut pas perdre les voix des communes de l’intercommunalité dans le syndicat. Or, si la compétence « Eau » était retenue, l’intercommunalité ne représenterait plus qu’une seule voix dans le syndicat, contre six voix si les communes exerçaient elles-mêmes cette compétence. Le calcul est vite fait pour Monsieur Santini. Exit donc cette compétence. Veolia, attributaire principal de ce marché, doit se réjouir. Cela n’empêchera pas, bien sûr, les belles déclarations de principe sur le développement durable.
1 million d’€ de recettes en moins pour Sèvres ? C’est la question que l’on doit se poser à la lecture du montage financier proposé pour la nouvelle intercommunalité. Alors que le maire de Sèvres se vantait d’avoir sécurisé 3,6 millions d’€ d’attribution de compensation sur la Taxe Professionnelle (TP) perçue par l’intercommunalité, le montant retenu pour Sèvres dans le protocole financier de création de GPSO n’est plus que de 2,5 millions d’€. La raison en est simple : compte tenu de la baisse annoncée des recettes de la TP, la nouvelle intercommunalité diminue d’avance et en moyenne de près de 20 %, la rétrocession de la TP aux communes. La perte pour Sèvres de 30%, est plus importante, ce qui témoigne déjà de la moindre influence de notre ville dans le nouveau montage.