GPSO la democratie en moins
Le conseil de communauté GPSO du jeudi 24 juin a été une caricature de débat démocratique. 64 points étaient à l'ordre du jour. Le Président, par ailleurs Maire de Boulogne, a annoncé en début de séance qu'il ne resterait que 2 heures. Le compte est vite fait : moins de 2 minutes par délibération ! Plusieurs délibérations n’avaient pas de rapport de présentation et 8 comptes-rendus de délégataires de services publics n’avaient pas été préalablement transmis aux Conseillers communautaires... GPSO se met en place comme nous le craignions : Une technostructure dans laquelle la démocratie n'a pas sa place. L’opposition n’y est que symboliquement représentée. Le Conseiller communautaire de base, qu’il soit de droite ou de gauche, n’a pas les moyens de travailler correctement. De trop multiples décisions sont déléguées au seul Président ou au bureau, sans débat avec le Conseil.
Et, faut-il le préciser, les Conseils municipaux des sept villes qui composent GPSO, ne sont pas informés de ce qui s’y passe, aucune passerelle de communication n’étant prévue.
Quand bien même cette organisation reste dans le cadre de la loi, c’est inadmissible. GPSO gère 300 millions d'€ d'argent public et a en charge des pans entiers de notre vie quotidienne : voirie, transports, sport, culture, espaces verts etc...
Or le précédent de Val de Seine qui a surimposé les Sévriens et les Boulonnais de plus de 4 millions d'€ par an sur les ordures ménagères, sans la moindre explication ou justification à ce jour, doit nous rappeler sans cesse que le contrôle démocratique exercé par un conseil où toutes les composantes politiques sont représentées, est la seule garantie de la bonne gestion d’une collectivité territoriale.
Le dossier GPSO sur http://www.partisocialiste-sevres.org/intercommunalite/429-gpso
En ces jours de rentrée des classes, nous souhaitons à tous les élèves et lycéens sévriens une bonne et enrichissante année scolaire !