Le discours prononcé par le maire à l’occasion de ses vœux à la population obéit toujours aux mêmes ressorts : Tout va bien, tout avance pour le mieux, la ville est la mieux gérée -selon ses propres critères- et demain sera encore plus merveilleux qu’aujourd’hui. S’il reste des problèmes à résoudre, c’est de la faute de la crise, d’un manque trop répandu de civilité, de la Région socialiste et des écologistes rétrogrades.

Pour décoder les propos  tenus par le maire, il faut, sans doute, entendre le contrepoint de ce qu’il dit. Il annonce qu’il n’y aura pas de hausse des impôts en 2011. Heureusement encore !  Après 16% de hausse des taux en deux ans, et une cagnotte accumulée de plusieurs centaines de milliers d’euros, une pause dans l’augmentation des taxes locales est bien le minimum de décence. Il annonce l’ouverture de l’école Croix Bosset, avec 7 mois de retard, mais il ne justifie toujours pas les dépassements de tous les budgets d’investissement, à commencer par les millions de surcoût des travaux de la mairie. Il annonce les travaux dans le bas de la Grande Rue et de l’avenue de l’Europe. Cela, il en parle depuis son premier mandat, il y a plus de 15 ans et les Sévriens ne voient rien d’autre venir que le rond point de la mairie, fort opportunément repris de notre programme. Il se vante de sa concertation avec les Sévriens, alors qu’un malaise persistant existe et s’exprime sur de nombreuses décisions prises, comme le stationnement en centre ville, ou les divers travaux sur le plateau des Bruyères. Enfin, il invite les Sévriens à s’engager dans le bénévolat, alors même que les subventions sont toujours plus difficiles à obtenir de la ville ou du département.
Alors complétons les vœux du maire par ceux des élus d’opposition : Plus de solidarité, plus de service public local, plus de démocratie de proximité pour Sèvres et pour les Sévriens.