On ne se quitte plus ! Second conseil du mois d’avril, après celui du 1^er où le plat principal était composé des orientations budgétaires pour l’année en cours. Nous sommes évidemment toujours au SEL puisque nous respectons scrupuleusement les distanciations sociales. Nos interventions au cours de ce conseil porte sur le budget de la ville, la rénvation des écoles Gambetta, la gare du Pont de Sèvres, les travaux à la chataigneraie. Enfin les indemnités des élus sont publiées pour plus de transparence.

La consultation sur la mise en œuvre de la Zone à faibles émissions a été un flop : seuls 15 avis de Sévriens et Sévriennes ont été recueillis.

Nous modifions les règles de subvention pour les VAE : telles qu’elles étaient, elles auraient éventuellement permis que le bénéficiaire fasse des bénéfices, ce qui aurait été légèrement ballot.

Le budget de la ville s’élève cette année à presque 92 millions d’euros (50 en fonctionnement, 42 en investissement). Comme l’an passé nous constatons un excédent de fonctionnement de 11 millions et un report de près de 25 millions en investissement. Nous critiquons vertement cette façon de gérer les fonds publics. Et comme nous déplorons de ne pas avoir eu communication d’un tableau de suivi du plan prioritaire d’investissement, on nous rétorque que c’est le début du mandat. Pour nous, comme plusieurs opérations mises en avant depuis des années n’apparaissent plus, il s’agit simplement d’abandonner des projets. Mais la municipalité poursuit le projet de centre-ville en gardant sous le coude plus de 20 millions d’euros…Lorsque nous alertons sur la crise sociale que traversent nombre de nos concitoyen-nes, on nous répond que tout va bien puisque le tarif le plus bas de la cantine est à 1 euro.

Nous poursuivons sur la rénovation des écoles Gambetta . Nous sommes très inquiets de la façon de procéder et des objectifs poursuivis qui nous apparaissent bien flous.

Arrive enfin le dossier de la gare du Pont de Sèvres. Pour rappel, le maire et sa majorité ont décidé de vendre ce patrimoine de Sèvres à un restaurateur en 2018. Il nous est proposé d’accorder une ristourne sur le prix de vente (de 650.000 à 600.000 euros) et d’allonger de 3 ans le délai imposé pour l’ouverture de l’établissement. Nous nous prononçons contre cette négociation qui ne nous semble pas justifiée.

En fin de conseil, nous posons une question sur les travaux dans le quartier de la Châtaigneraie où les habitants ne sont pas associés. Miracle : la réunion de concertation est soudainement programmée ! Anne -Marie pose une question sur la sente de la Garenne

Comme nous sommes pour la transparence des indemnités versées à vos élu-es, nous publions ici le document obligatoire qui nous a été communiqué. Nous remarquons que seules les indemnités relatives au mandat de conseiller municipal sont indiquées.