Chronique du Conseil municipal du 30 septembre 2021
Le conseil du 30 septembre se déroule à nouveau au SEL pour cause de distanciation sociale, mais nous pouvons espérer que le prochain permettra enfin de se réunir à l’hôtel de ville. Après un hommage au soldat décédé au Mali, nous débutons par l’annonce de la démission de Ludovic Jean et son remplacement par Dominique Blanchet (absente).
A l’occasion du vote sur les subventions aux VAE (Vélo à Assistance Electrique), on nous communique que c’est terminé, GPSO et la ville se désengagent puisqu’il existe la même subvention au niveau régional. Nous actons ce manque de solidarité vis-à-vis du budget de Mme Pécresse et nous suggérons que GPSO et la ville puissent subventionner d’autres achats vertueux de nos concitoyens (par exemple la révision des vélos). On nous répond que bien sûr tout est prévu…à suivre donc.
Le maire est tout fier d’annoncer avoir sauvé quelques arbres à l’occasion des travaux de la promenade des jardins. Coût des travaux : 9,7 millions d’euros dont 700.000 à la charge de la ville. On ose espérer que cette somme comprend la mise en œuvre de la future cité des métiers d’art, sinon ça ferait cher de l’arbre coupé. Nous redisons au maire notre tristesse de voir 69 arbres disparaître et de n’avoir jamais été consultés en conseil municipal ou ailleurs. Nous en profitons pour saluer la mobilisation de Sévrien-nes et des associations de protection de l’environnement grâce auxquels on a pu limiter un peu l’enthousiasme du bucheron.
On nous propose de voter une demande de subvention pour la réalisation de diagnostics énergétiques sur les bâtiments communaux de plus de 1000 m2 (17 bâtiments sont concernés). Sèvres, comme les autres collectivités, doit en effet, par la loi, diminuer ses consommations énergétiques en rénovant son patrimoine d’ici 2030. Qui pourrait refuser une telle disposition ? Pour autant, nous nous inquiétons que la ville n’ait pas pris ces mesures plus tôt, comme nous le réclamons depuis tant d’années. Nous nous inquiétons également du calendrier de ces rénovations, car 2030 c’est demain ! Quel budget pour ces travaux futurs totalement nécessaires ? Et enfin, nous exprimons notre surprise de voir l’école Gambetta figurer dans les diagnostics alors même que les travaux de rénovation ont débuté…Première échéance prévue en décembre avec la cartographie des bâtiments, suivi par l’audit au printemps et une consolidation de la stratégie à l’été 2022. Nous attendons avec impatience le plan pluri annuel quand il sortira enfin – mais ça ne sera pas anticipé sur le budget prévisionnel qui sera voté au printemps. Quant au droit d’accès aux documents d’audit et participation à la discussion des élus de l’opposition, lettre morte.
Sèvres avait contractualisé avec le département pour un cofinancement de trois opérations (galerie du théâtre, extension de la SUM, restaurant du SEL). Comme l’extension de la SUM n’a pas commencé, on nous propose de mettre l’argent prévu sur le restaurant. 3,5 millions d’argent public au total (ville+département). Nous votons contre, estimant que le département – et la ville- aurait pu financer d’autres opérations plus compatibles avec ses compétences.
A l’occasion d’une délibération sur les effectifs municipaux, nous apprenons qu’un tiers des effectifs de la ville est constitué de contractuels. Nous nous interrogeons sur le manque d’attractivité de Sèvres en tant qu’employeur public pour les fonctionnaires. L’adjoint en charge du personnel nous indique son accord à notre demande d’une présentation rétrospective sur les embauches de contractuels.
Nous posons des questions en fin de conseil sur le chantier du gymnase des Postillons, sur la suppression d’un train sur deux sur la ligne Montparnasse-Versailles et sur la sécurité aux abords des écoles Gambetta.
La perle du conseil est unanimement attribuée au maire qui lors du débat sur le restaurant du SEL nous fait part d’un courrier d’une personne le félicitant pour cette initiative, nous sommes émus de tant de soutiens. En revanche aucune réponse à la question sur les investissements du SEL, le restaurant suffirait à son attractivité.