Vœu proposé par Anne-Marie de Longevialle, conseil du 30 novembre 2023
Le conseil municipal de Sèvres,
Vu le code général des collectivités territoriales et notamment l’article L 2121- 29,
Considérant la mise en vente par l’Etat de la maison forestière de Gallardon sise rue de la Garenne,
Considérant l’intérêt pour la commune de Sèvres de conserver ce patrimoine,

Article unique : mandate le maire pour acquérir au nom de la ville ou faire acquérir par GPSO la maison forestière du 27 bis rue de la Garenne.
Nous arguons que cette vieille maison forestière pourrait faire l’objet d’une belle réalisation de la ville ou de GPSO en vue par exemple d’accueillir un lieu d’éducation à l’environnement. Accessible en transports en commun, à l’orée de la forêt….Ville d’Avray a pu acquérir grâce à l’investissement de GPSO sa maison forestière.

Notre groupe vote le vœu ci-dessous, Catherine rappelle que cette question est une question de choix politiques que nous déplorons. Le choix de réaliser des investissements lourds et parfois aberrants comme les lignes 17 et 18 qui détruisent des centaines d’hectares de terre agricole sur le plateau de Saclay ou dans le triangle de Gonnesse, ou encore le CDG Express destinés aux voyageurs d’affaires qui pourront se payer le ticket, se fait au détriment des transports du quotidien et de l’entretien des réseaux. Ce vœu ne s’adresse à personne, sauf peut-être au Père Noël (et ça tombe bien, on vient de réinstaller sa boite à lettres dans la cour de la mairie). Le choix politique d’augmenter à nouveau le Pass Navigo après une augmentation record de 11,8% cette année est désespérant alors que rien n’est amélioré.

Un bon gros conseil de rentrée avec une multitude de points à l’ordre du jour.

On nous sert un pseudo bilan de la concertation sur le 3ème projet du centre-ville. A part nous rappeler les ambitieux objectifs de l’opération, le nombre de réunions (2), la mise en ligne d’une plateforme de concertation, on nous ressort le merveilleux film « sondage » déjà projeté en réunion publique où tous les interviewés sont miraculeusement émerveillés par le projet mené par le maire. Maigre bilan donc où aucune remarque orale, aucune observation parmi les 199 rédigées par nos concitoyen-nes n’est analysée. Nous osons rappeler à la majorité municipale que le mot concertation à un sens bien différent : écouter la population ne suffit pas, il faut aussi répondre aux interrogations, aux propositions.

Question d’Anne-Marie de Longevialle au conseil du 28 septembre 2023
Monsieur le Maire, chers et chères collègues

En février, le conseil municipal a voté un vœu à l’unanimité, mandatant le maire à faire part de l’opposition du conseil municipal à la fermeture de classes à Sèvres. En février, il était prévu 5 fermetures de classes, sachant que les ouvertures et fermetures peuvent se finaliser le jour même de la rentrée des classes, pourriez-vous nous préciser quel est le bilan en cette rentrée 2023 ? Quelles conséquences cela a-t-il dans la structure des classes, au niveau des effectifs par classe sommes-nous sur toutes les écoles au même niveau du nombre d’élèves par classe ?

Question de Jean Duplex au conseil du 28 septembre 2023

Monsieur le Maire,

Sèvres, une ville « où il fait bon vivre » mais est-ce aussi vrai pour le télétravail ? En effet certains Sévriens n’en finissent pas de compter les pannes de réseau internet que ce soit à Brancas ou à la Châtaigneraie. Un seul point commun, l’opérateur de réseau. A titre d’exemple, un réseau de voisinage de la Châtaigneraies a permis de comptabiliser pas moins de 17 interruptions de services depuis janvier 2023 allant de la ½ journée à 4 voire 6 semaines consécutives. A ce rythme la ville perdra vite son titre de « ville internet et territoire d’excellence numérique » acquis en 2022 car un haut niveau de service ne suffit pas si le réseau est continuellement en panne.

La section Marie Curie salue la mémoire de Pierrette Lafue qui nous a quittés cet été à l’âge de quatre-vingt-quinze ans. Professeur d’allemand au lycée de Sèvres, elle avait choisi d’adhérer dans les années 70 à la section socialiste de la ville où elle travaillait, plutôt qu’à celle de Meudon où elle résidait. Cela ne l’avait pas empêchée de répondre favorablement à la demande des militants meudonnais de rejoindre la liste « Meudon pour tous » lors des municipales de 2020.

Originaire du sud-ouest, c’était une ardente militante, au verbe haut. Elle soutenait le combat des femmes pour se faire une place dans la politique et était très attentive aux progrès de la construction européenne, en regrettant que l’Europe sociale n’avance pas assez vite. Pierrette était aussi un pilier de ce journal. Elle veillait à sa qualité rédactionnelle et a contribué pendant de longues années à sa diffusion dans les boîtes aux lettres ou auprès des abonnés.

Depuis leur reformation, les Jeunes socialistes de Hauts-de-Seine ne cessent de s’agrandir, particulièrement cette dernière année sous l’impulsion de l’union de la gauche et des écologistes.

Les Jeunes socialistes du 92 sont de toutes les campagnes comme sur la taxation des superprofits et la lutte contre la réforme des retraites.
Aussi, ils et elles sont force d’alternative à la croissance productiviste, injuste et néfaste écologiquement.
Demain, les choix de politique économique ne devront suivre qu’un seul objectif : la justice sociale et
écologique.
Salomé Nicolas

Dans la continuité du campus de Blois, contribuez vous aussi à nos trois conventions :

La convention Europe
Le PS attaché aux valeurs européennes prépare les élections de 2024, une contribution fédérale 92 se réunit sur ce sujet.
www.conventions-socialistes.fr/europe

La convention Retrouvons le peuple!
Plusieurs actions sont prévues notamment un groupe de travail sur les déterminants du vote RN et sur l’abstention mais aussi des portes à portes avec un questionnaire et des temps festifs.
www.conventions-socialistes.fr/classes_populaires

En Ile-de-France, d’après une enquête de l’Insee fin 2021, plus de six personnes sur dix recourant à l’aide alimentaire ont fréquenté au moins une fois un centre distribuant des colis ou paniers alimentaires (380 sites), un tiers un centre de distribution de repas (500 sites) et 22% une épicerie sociale (130 sites). Le multi-recours à deux ou trois types de site de distribution concerne 14% des personnes.

Depuis la crise sanitaire l’accroissement de la précarité est visible dans les associations de réinsertion et d’aide alimentaire.
Les Restos du Cœur n’ont jamais accueilli autant de personnes en dificulté.

Les épiceries sociales ou solidaires, relais temporaires permettant aux personnes victimes d’un accident de la vie, de se nourrir correctement le temps nécessaire pour reprendre pied,

Le Plan Pluri-annuel d’Investissements PPI attendu depuis plusieurs années et présenté en conseil municipal au printemps 2023 n’est toujours pas en adéquation avec les défis énergétiques et climatiques. Ce PPI excluait le projet du centre-ville présenté plusieurs semaines après. Nous savons depuis que 20 M€ sont réservés pour ce projet de centre-ville qui va s’étaler jusqu’en 2032, date bien théorique.

Trois sujets nous préoccupent particulièrement, qui concernent les Chavilloises et les Chavillois les plus âgés.
=> La sécurité tout d’abord. La vague actuelle de cambriolages ne laisse personne indifférent mais plus encore les retraités, inquiets de faire face à des voleurs, en plein jour. Leur inquiétude grandit, tandis que le dispositif «Voisins Vigilants et Solidaires» a été interrompu en 2019.

L’association a pris un avocat et a eu connaissance du dossier de l’expert commandité par la mairie.
La maison est en péril, mais alors pourquoi la ville qui en est propriétaire n’a rien fait depuis des années ?
Aucune proposition pour accueillir l’association, aucun projet pour la maison.
La convention d’occupation courant jusqu’à 2030, nous allons vers un bras de fer.

La section PS Marie Curie est fière d’avoir récemment organisé sa première Fresque du climat en collaboration avec l’association Coénergie. Cet événement s’est tenu le 22 avril dernier dans notre local de Sèvres.
L’atelier a rassemblé une douzaine de participants qui ont consacré deux heures à approfondir leur compréhension des causes et des conséquences du réchauffement climatique.
Nous pensons qu’il est essentiel de construire un débat démocratique solide et inclusif autour de ces enjeux.

Nous notons pas mal d’absences, certaines dues à des problèmes de santé et nous souhaitons prompt rétablissement à nos collègues.
Jean-Pierre Fortin démissionnant de son poste à GPSO, nous tentons à nouveau d’y obtenir un représentant, mais la majorité désigne Olivier Hubert. L’intercommunalité c’est sans doute réservé à des gens sérieux, donc pas aux oppositions.
On nous présente un bilan de la sobriété énergétique : la ville a diminué sa consommation entre octobre et mai. C’est heureux, mais le coût de l’énergie c’est quand même + 55% sur la facture de la ville. Des consignes d’économies ont été données aux agents, elles semblent porter leurs fruits. Malgré tout, nous restons sur notre faim : tant que des travaux ambitieux ne seront pas menés, la facture financière et écologique sera toujours bien pesante à Sèvres !

Aucun élu ou presque ne peut être opposé à l’amélioration des transports en commun. L’élaboration du SDRIFE (schéma directeur de la région IDF) et du Contrat de plan Etat-Région est l’occasion de faire une liste au Père Noël et chaque territoire essaie de tirer la couverture à lui. C’est humain, mais est-ce raisonnable ?

Dans notre région les besoins d’amélioration des TC sont énormes. Mais, vous le savez bien, les moyens financiers ne sont pas au rendez-vous. Ils ne sont pas au rendez-vous pour améliorer l’existant – à Sèvres, c’est la ligne 171 et les 2 lignes de train qui dysfonctionnent régulièrement. Et les Sévrien-nes le constatent quotidiennement. IDFM ne sait pas déjà comment sera financé le fonctionnement des nouvelles lignes du Grand Paris Express.

Merci à M. Hazard pour sa présentation ainsi qu’aux services qui ont œuvré à la réalisation des documents qui nous sont présentés ce soir.
L’excédent 2022 diffère peu des résultats habituels depuis quelques années pour notre ville. Environ 8 millions d’euros, issus d’une part de recettes qui n’avaient pas été prévues et d’autre part de dépenses qui n’ont pas été effectuées.

Les recettes de fonctionnement sont en hausse par rapport à 2021. On peut se dire que cette hausse est directement liée à une année normale de fonctionnement de nos services municipaux en 2022, alors que l’année 2021 avait été marquée par le Covid et une fermeture de certains services pendant plusieurs semaines. Pour autant, ce retour à la normale n’explique pas tout, notamment pour la ligne des produits des services et domaines (c’est-à-dire les cantines, centres de loisir par exemple).

Monsieur le maire
En septembre dernier a eu lieu l’inauguration de la galerie du théâtre, j’étais présente, j’ai échangé avec des résidentes qui m’ont dit  » pendant les périodes de canicule, on vient se réfugier dans la galerie, dommage qu’il n’y a pas de bancs pour se poser », en fait elles ont fait de cette galerie un ilot de fraicheur, ne pourrions-nous pas l’aménager en ce sens ? De façon plus générale, existe-t-il une cartographie des ilots de fraicheur et si oui est-elle accessible. Si on cherche ilot de fraîcheur à Sèvres sur internet, il ne ressort que le projet de végétalisation de l’école Cotton, le réaménagement des cours des écoles Gambetta a lui été repoussé de 4 années.