RD 910 : la majorité départementale à contre-sens
Le département des Hauts-de-Seine renonce à abattre 92 arbres.
Dans son numéro du 26 décembre 2019, Le Parisien fait écho à la mobilisation écologiste et citoyenne contre le projet du département d’abattre 90% des 319 arbres de la RD910, la route qui traverse Sèvres et Chaville.
Une opposition positive mais vigilante
Les élus de la liste «Sèvres en transition» forment au Conseil municipal un groupe écologiste social et solidaire, opposition constructive qui travaille avec les élus ouverts au dialogue. Lors des conseils municipaux, nous étudions les délibérations reçues peu de jours avant en soulignant leurs incohérences.
L'Europe unie face à la crise sanitaire
Au cours des derniers mois, l’Union européenne et les Etat membres ont uni leurs efforts pour lutter contre la pandémie et réagir face à la crise économique et sociale qu’elle a entrainée.
Afin d’aider l’Union européenne à faire face aux très graves conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un plan de relance doté de 750 milliards d’euros.
Chroniques du Conseil municipal du 17 décembre 2020
Toujours au SEL, toujours masqués, on se retrouve pour la dernière séance du conseil municipal de Sèvres de l’année 2020. Quelques absents, le couvre-feu n’a pas incité le public à se déplacer.
Nous entamons par une minute de silence en mémoire de Samuel Paty, des victimes de l’attentat de Nice et de Valéry Giscard d’Estaing. L’ordre du jour est aussi morose que l’ambiance.
Chroniques du Conseil municipal du 13 octobre 2020
Nous nous retrouvons après la trêve estivale et notre dernier conseil du mois de juillet. Notre assemblée avait été convoquée pour le 8 octobre….et puis on se rend compte un peu tardivement que la situation sanitaire impose que nous nous réunissions à nouveau au SEL et non en salle du conseil en mairie. Le plan B (le SEL) n’étant pas disponible le 8, nous voilà reconvoqués
pour le 13.
Gisèle Halimi avocate de la cause des Femmes, féministe et humaniste
Il ne suffit pas d’avoir des convictions il faut aussi être capable de les assumer et d’avoir de courage de les défendre pour changer la société quel qu’en soit le prix à payer. Gisèle Halimi était une de ces personnes, capable d’affronter les réalités pour mener ses combats et transformer la société. Cette aptitude, Gisèle Halimi la développe très tôt, en refusant les choix que ses parents souhaitent lui imposer pour mener sa vie personnelle.
Chroniques du Conseil municipal du 9 juillet 2020
Un troisième conseil municipal valant presque « premier conseil » de la nouvelle équipe avec des premiers sujets de fond traités et souvent maltraités.
Les choses sérieuses ont vraiment commencé avec le règlement intérieur. Un règlement est souvent rébarbatif, mais c’est l’occasion de formaliser notre pratique démocratique.
Arrive le gros morceau avec le compte administratif et une présentation élogieuse par l’adjoint aux finances
Nous abordons le grand chapitre des travaux où l’on va vite parler en millions d’euros pour des avenants. Mais tout va très bien !
EDITO de l'Action sévrienne
L’Action Sévrienne reparaît après l’interruption due à la campagne électorale. Les socialistes sévriens ont activement participé à la campagne pour les municipales avec la liste citoyenne et écologiste «Sèvres en transition», conduite par Catherine Candelier. La liste a recueilli 27,7% des voix, ce qui lui permet d’avoir 5 élus. Les élus socialistes, Anne-Marie de Longevialle MoulaÏ et Luai Jaff, porteront avec leurs colistiers une opposition constructive.
L'installation du Conseil municipal
Après le 1er tour des élections municipales à Sèvres, le 15 mars, du fait du confinement, la réunion d’installation du nouveau Conseil municipal a été ajournée au 25 mai. Mais tout de suite les élus de la liste Sèvres en transition ont commencé à travailler ensemble. En concertation avec le Maire et deux de ses élues, Catherine Candelier et Anne-Marie de Longevialle Moulaï ont fait des propositions concrètes pour des actions envers les plus démunis et la mise en place de pistes cyclables pour favoriser les mobilités. La diffusion des comptes-rendus de ces visio-conférences, a tenu les Sévriens au courant de la vie de leur ville et relayé leurs actions de solidarité pendant cette période de confinement.
Les Sévriens confinés mais solidaires
Depuis le 15 mars, Sèvres a vu se multiplier les initiatives pour mieux vivre ensemble cette période de confinement et post-confinement, tout en respectant les mesures barrières et les conditions sanitaires. De nombreuses associations ont proposé à leur public de poursuivre leurs activités à distance via internet, ateliers de peinture et journal créatif, séances de gymnastique, soutien scolaire et linguistique, rencontres et débats en visioconférence.
Dans les écoles de Sèvres
Les classes ont repris dans les écoles primaires et maternelles de Sèvres, ainsi qu’en 6eme/5eme au Collège, une fois réglés les derniers problèmes logistiques de ménage et les classes réaménagées pour y recevoir les enfants dans les conditions sanitaires requises. Les enseignants font tout leur possible pour les accueillir.
Il faudra faire le point sur la continuité pédagogique à distance pendant la période de confinement. Merci aux enseignants qui ont mis en place des solutions par mail, classes virtuelles, challenges pédagogiques pour suivre leurs élèves à distance, en téléphonant à ceux le plus en difficulté. Prévoir avec eux des formations et des outils pour ce faire devrait maintenant être du rôle de l’Education nationale.
Quel avenir après la crise sanitaire
La crise sanitaire a provoqué un choc d’une ampleur inédite sur la vie de milliards de personnes de par le monde. Impossible d’oublier le cortège des morts et des souffrances qu’a entrainé la propagation mondiale d’un virus, dont les risques ont dans un premier temps été minimisés, voire ignorés par la plupart des gouvernements, en premier lieu celui de la Chine d’où le virus est parti. La mise à l’arrêt d’une grande partie de la vie économique et sociale dans beaucoup de pays, si elle a permis d’endiguer la pandémie, a aussi considérablement fragilisé le tissu économique, fait exploser le chômage et la pauvreté, malgré les filets de sécurité déployés ici ou là, en France plutôt mieux qu’ailleurs.
Le PS et l'après-COVID-19
Les résultats des élections municipales au premier tour ont montré que le PS n’est pas mort comme le disent certains. Au contraire, il reste au niveau local, une réalité de terrain solide. C’est désormais une force locale incontournable surtout dans les communes de plus de cent mille habitants. Ces résultats encourageants donnent au PS des forces pour construire l’après COVID-19.
Plusieurs solutions ont été élaborées, notamment 34 propositions pour un plan d’urgence à destination du secteur du tourisme (restaurants, bars, hôtels…) et des dizaines de mesures sanitaires, sociales, économiques, scolaires, transports, et travail.
Les résultats du premier tour à GPSO
Comme dans toute la France, c’est dans un contexte d’abstention très élevée que se sont tenues les élections municipales dans les 7 communes de GPSO. Dans 5 villes les maires sortants ont été ré-élus, avec un coup de pouce de la crise du COVID 19. Malgré tout, le score de la gauche et des écologistes est souvent en progression, comme à Chaville où le maire sortant a été mis en ballotage. Une union de second tour Gauche-EELV avait une grande chance d’y renverser le maire actuel, que le candidat EELV essaie de sauver en le ralliant.
L'écologie au coeur de la campagne des municipales
Si la campagne des municipales à Sèvres a été pour les candidats et candidates un vecteur de communication sur l’écologie, l’examen attentif des contenus montre que la nécessité écologique n’a pas le même poids pour toutes les formations politiques. Pour le maire sortant et ré-élu, Grégoire de la Roncière, l’écologie ne peut être que partielle : dans son programme l’étiquetage écologique concerne 77 mesures, mais exclut des pans entiers du champ écologique, à l’instar de la démocratie, les finances, la rénovation du centre-ville, la solidarité, la politique pour la jeunesse.
Chroniques du Conseil municipal du 3 juin 2020
On ne se quitte plus en ce début de mandature. Second conseil pour poursuivre notre installation dans les institutions. Toujours dans la salle de la Rotonde du Sel, un peu mieux aménagée que lors du premier conseil. La séance commence à 19 heures, elle s’achèvera à pas loin de 23 h 30. Une séance marathon donc. Il fait très chaud dans la salle, la clim marche à fond et on augmente le volume des hauts parleurs pour s’entendre. C’est vrai que depuis les travaux pour le resto, on n’a plus d’ouverture sur les jardins de la Roseraie…. On nous donne à boire, mais rien à manger.
Le projet de promenade des jardins : 66 arbres en moins ?
Alertés par des riverains et des associations, nous avons saisi le conseil municipal du 3 juin d’un vœu (Voeu parc st cloud )pour demander un moratoire sur la coupe prévue et une remise à plat du projet par le biais d’une concertation avec les habitant-es. (voir également articles de presse en bas de page)
Le maire a opportunément sorti un autre vœu présenté pour sa majorité. Celui-ci, s’il demandait un moratoire des abattages jusqu’à l’automne, apportait en revanche un soutien au projet du Conseil départemental, en notant que de nouveaux arbres seraient plantés.
Notre groupe a maintenu son vœu, estimant que le vœu de la majorité ne mènerait à aucune concertation. Le vœu du maire a donc été adopté et le nôtre rejeté.
C’est l’occasion ici de faire un point sur le projet. Voir le point de Catherine Candelier sur le site : https://sevres.eelv.fr/
Question sur les dysfonctionnements de la déchetterie
Je vous avais posé une question orale en juin dernier sur l’organisation de l’accès à la déchetterie. Nous sommes tous conscients du service public rendu par cette déchetterie.
De nombreux riverains se sont plaints sur l’engorgement du rondpoint lié à l’accès difficile à la déchetterie. Cet engorgement génère notamment des nuisances sonores et de la pollution de l’air. La circulation devient en outre dangereuse.
Durant le confinement beaucoup de personnes ont rangé et trié et donc avaient à l’issue de cette période beaucoup à jeter. En outre, au printemps avec la reprise du jardinage les déchets verts augmentent. Ce qui pouvait être estimé comme ponctuel perdure depuis plusieurs weekends sans vraiment s’arranger. Vous nous aviez répondu l’année dernière que des mesures avaient été prises : d’une part allongement des horaires et d’autre part attribution de points pour éviter les abus de fréquentation. Sèvres n’est pas gestionnaire de cette déchetterie mais vous aviez déclaré que la Ville essaierait de prévenir tout abus et d’étaler dans le temps les apports.
Chroniques du Conseil municipal du 25 mai 2020
Un peu plus de deux mois après les élections, voici l’heure de réunir avec toutes les précautions possibles le nouveau conseil municipal de Sèvres. L’assemblée se tient au SEL, aménagée comme une salle d’examen : nous sommes alignés les uns derrière les autres devant de petites tables, avec nos masques, des gants et du gel à disposition. Comme c’est encore l’aube (8 h 30 du matin), nous avons droit à un petit café gâteaux pour nous consoler de nous être levés si tôt.
On se salue républicainement, on découvre les petits nouveaux, bref l’ambiance est détendue mais solennelle pour ce premier conseil. Jean-Pierre Fortin en tant que doyen d’âge préside la séance et en égrainant le nom de tous les élus, oublie Denis Moron. Acte manqué ?
La candidature de Grégoire de la Roncière est présentée, Catherine Candelier s’exprime pour Sèvres en transition pour expliquer que son groupe (constitué de Jean Duplex, Anne-Marie de Longevialle, Luai Jaff et Lucile Gasber) ne présentera pas de candidats aux différents postes d’exécutif et ne prendra pas part au vote. Denis Moron s’étonne qu’on puisse prendre la parole, mais y va de son petit laïus aussi.