Nous regrettons que le PADD qui nous est exposé aujourd’hui ne soit pas formellement soumis à un vote. Le débat est organisé, certes, mais sans possibilité de proposition d’amendements et nous ne sommes vraiment pas convaincus que nos observations seront prises en compte ici ou à GPSO. Notamment parce que le débat a eu lieu hier à GPSO.
Mais comme nous avons l’occasion d’exprimer notre point de vue sur le document, nous n’allons pas nous en priver.

Une délibération que l’on voit tous les ans : la dérogation municipale à la règle du repos dominical du dimanche qui porte uniquement sur le commerce de détail, en 1993 5 jours puis 12 jours depuis la loi Macron. Et bientôt combien ?  Donc nous aurions nous 12 jours dans l’année de plus pour dépenser avec cette dérogation ?  Avons-nous pour autant nous sévriens et sévriennes plus d’argent pour dépenser, nous ne sommes pas en effet dans une zone où les touristes se baladent le dimanche à Sèvres.

Monsieur le Maire,

Le 30 septembre 2021 à propos de la suppression des trains directs vers Paris en heure de
pointe, vous nous assuriez avoir écrit à la SNCF sur la « détérioration de la qualité de service pour les Sévriens », et qu’à défaut de réponse, « la ville saisira la présidente d’Ile de France Mobilités ». Le 03 février 2022, vous nous assuriez toujours attendre une réponse de la Présidente d’Ile de France Mobilités.

Monsieur le maire,

Vous avez lancé dans la précédente mandature une réflexion sur la rénovation de notre centre-ville. En 2017, cette réflexion a débouché sur un projet dans lequel le commissariat devait être déménagé. Puis en 2021, un nouveau projet est présenté, il entérine l’impossibilité de déménager le commissariat, annonce le creusement d’une nouvelle rampe d’accès et l’extension du parking souterrain ainsi que le déménagement du marché couvert dans l’ancien bâtiment administratif.

Entre temps, la ville s’est portée acquéreuse de plusieurs surfaces qui depuis ne sont pas utilisées.

Monsieur le Maire

 Je reviens sur un point abordé dans de nombreux conseils municipaux, depuis plusieurs années, la transformation de la gare du pont de Sèvres. En 2018 vous avez tranché avec la cession du patrimoine pour le transformer en restaurant. En octobre 2018, une cession avec charges avait été votée par le conseil municipal. Le permis de construire a été déposé seulement en novembre 2020 compte tenu de la complexité du chantier notamment avec la présence d’un gazoduc à proximité et oh surprise des voies de la RATP. En avril 2021, le conseil municipal a voté une ristourne de 50 000 euros sur la vente de 650 000 euros. Un délai supplémentaire avait été aussi accordé pour l’ouverture du restaurant : 3 ans au lieu des 18 mois après la signature.

 Monsieur le Maire, cher.e.s collègues,

 Le tournage du film « Antigang » a commencé avenue de la Cristallerie et doit se poursuivre
encore une dizaine de jours. Le stationnement est interdit dans le quartier et durant les jours de la semaine, les déplacements à pieds, en vélo et en voiture sont limités. Même pour les riverains, Il faut parfois attendre entre 10 à 15 minutes pour circuler. Avez-vous informé les habitants de la Cristallerie de ces contraintes et limitations de circulation ?
Pouvez-vous intervenir et supprimer les contraintes de circulation pour les riverains de la Cristallerie et rendre plus facile la circulation surtout les parents qui déposent ou récupèrent leurs enfants aux crèches ?

Vœu déposé par Jean Duplex au Conseil du 15 décembre 2022

Le conseil municipal de Sèvres, Vu le code général des collectivités territoriales et notamment l’article L 2121- 29, Considérant que le 11 novembre dernier, au terme d’un blocage inédit aux portes de l’Europe, le navire “Océan Viking”, affrété par l’association SOS MÉDITERRANÉE, a obtenu l’accord du Président de la République Française pour débarquer 234 rescapés, parmi lesquels 55 mineurs, au port de Toulon. Ce sauvetage, dans le strict respect du droit maritime international et des valeurs qui fondent la République Française, a mis un terme aux 21 jours passés en mer par les rescapés, via la route migratoire la plus meurtrière actuellement. Au moins 20 000 enfants, femmes et hommes ont perdu la vie en Méditerranée centrale depuis 2014, aux portes de l’Europe. 

Pas mal d’absent-es en ce conseil de novembre, le Covid frappe encore.

Nous débutons par le vote d’une délibération pour donner le nom « Goéland et Pingouin » à l’école maternelle Croix-Bosset, aboutissement pour nous d’une longue et tumultueuse bataille pour qu’enfin Sèvres dénomme un lieu public en hommage à Yvonne et Roger Hagnauer.

On enchaîne avec un nouveau nom pour l’avenue Félix Bracquemont, en lui ajoutant le prénom de madame (Marie), mais après Félix pour ne pas désorienter la Poste.

C’est une fierté et aussi une émotion pour notre groupe de voir aboutir cette demande ancienne d’hommage à Yvonne et Roger Hagnauer. Dans cette période terrible de l’histoire de notre pays, ils furent de celles et de ceux qui n’ont pas hésité à risquer leur vie pour sauver d’une mort certaine des enfants et des adultes, quelque soit leur origine, leur nationalité, leur religion.

Nous ne pouvons que nous féliciter d’un soutien du département et de sa hausse mais nous ne comprenons pas la logique de l’équipe municipale d’affectation de ce soutien.

Le principe de ces contrats devrait nous inciter à voir loin en matière d’investissement et choisir parmi les priorités de la ville. Il semble que principalement, le financement se tourne vers ce qui est déjà acté en venant seulement alléger le fardeau des gros postes budgétaire.

Vous l’avez rappelé le passage à cette nouvelle norme budgétaire sera obligatoire à partir de janvier 2024 et nombre de collectivités ont activé un droit d’option pour effectuer cette modification dès le prochain budget primitif 2023.

Cette nouvelle norme va permettre enfin de mettre en œuvre une gestion pluriannuelle des crédits et donc d’avoir une vision à moyen et long terme des engagements budgétaires. Pour nous, c’est une bonne chose en termes de transparence de l’information. Depuis quelques années, nous déplorons votre abandon d’information concernant le plan pluriannuel d’investissement. Avec la M57, nous pourrons suivre année après année les engagements que vous prendrez.

Depuis fin 2018, l’association la Fresque du Climat œuvre pour embarquer tous les individus et toutes les organisations dans la transition, en permettant la diffusion rapide d’une
compréhension partagée du défi que représente le changement climatique. En janvier 2022 déjà 300 000 personnes ont été « Fresqué.e.s ». L’efficacité de cet outil pédagogique et sa licence d’utilisation ont facilité sa diffusion exponentielle, avec un doublement du nombre de personnes sensibilisées tous les 5 mois en France et dans plus de 50 pays.

Le centre technique des industries de la fonderie est implanté depuis les années 1940 à Sèvres, au 44 avenue de la Division du Général Leclerc.

Ce centre est un établissement d’utilité publique qui abrite des activités de recherche sur la métallurgie ainsi qu’une école de formation.

Nous avons appris que le CTIF allait fusionner au 1^er janvier 2023 avec un autre centre technique. Cette fusion entraîne la disparition d’une centaine d’emplois à Sèvres.

Conseil de rentrée où nous accueillons un nouveau collègue de la majorité, Loïc Lassagne, suite à la démission d’office d’Amaël Pilven par le préfet du fait d’un emploi incompatible avec la fonction de conseiller municipal. La majorité se satisfait du bilan social de l’année 2021 qui nous est présenté. Nous posons pas mal de questions sur les chiffres qui nous semblent incohérents avec la situation des plus précaires de nos concitoyens. Nous constatons la poursuite d’une politique qui ne met pas les moyens financiers et humains pour aller à la rencontre des habitants les plus en difficulté.

Merci pour cette communication. L’envoi a été sobre. Nous nous attendions à un véritable plan d’urgence pour diminuer les consommations énergétiques de la ville et des habitants de Sèvres. Vous nous annoncez ce soir des demi-mesures. Pourtant de nombreuses villes (Paris, Grenoble, Bordeaux pour ne citer que les plus grandes) ont annoncé en cette rentrée des mesures drastiques.

Est-il utile de rappeler que le prix de l’énergie pour Sèvres, c’est sans doute 1/3 d’augmentation déjà sur 1 million de dépenses et qu’il est annoncé une multiplication par au minimum 2 et jusqu’à 5 fois les dépenses actuelles ?

On peut considérer que puisque notre ville est une ville riche, on doit faire juste le minimum. Mais nous considérons de notre côté qu’il faut agir très fortement parce que c’est de notre responsabilité d’instance publique.

Comme vous le rappelez dans l’exposé des motifs de cette délibération, la situation à Sèvres est dramatique pour celles et ceux qui cherchent à s’y loger dans des conditions dignes. Nous l’avons encore vu lors de ce conseil à l’occasion de l’examen du bilan social de la ville : plus de mille demandes de logement sont en attente. Nous avons un parc social insuffisant et un parc privé aux prix inaccessibles. Lutter contre la vacance est donc l’un des moyens de permettre la mise ou remise sur le marché de certains logements. Vous nous proposez d’augmenter la majoration de taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Cela va dans le bon sens, mais pourquoi ne pas aller jusqu’au bout et fixer cette majoration à 60 % comme nous le permet la loi ?

Monsieur le Maire, chers et chères collègues.
Au printemps dernier deux sévriennes bénévoles auprès de la CIMADE ont rencontré la médiathèque, pour leur proposer une action de sensibilisation sur les migrations, dans le cadre de son festival se déroulant fin novembre début décembre, « Migrants scènes ». Elles ont présenté leur projet à la Médiathèque la médiathèque n’aurait rien eu à dépenser pour cette manifestation. L’actualité et la guerre en Ukraine, les réfugiés climatiques de plus en plus nombreux interpellent chaque citoyen et il est important d’informer et de sensibiliser les sévriennes et les sévriennes. La Médiathèque est l’un des endroits où l’on peut toucher le public le plus large et le plus diversifié.

Dimanche 2 octobre, les socialistes étaient nombreux dans les mobilisations en soutien aux Iraniennes et aux Iraniens qui se déroulaient partout en France.
À Paris, des milliers de personnes se sont réunies pour scander :
« Femme, vie, liberté », slogan de la résistance iranienne à la suite de l’assassinat de Mahsa Amini par la « police des mœurs ».
Mahsa Amini est une nouvelle victime de la répression et de la discrimination systématique à l’égard des femmes dans la République islamique d’Iran.