Nous le pressentions à la lecture des Orientations budgétaires de la majorité, nous en avons désormais la confirmation, la famille et l’enfance ne s’annoncent pas comme des priorités. 

En quelques mois, nous apprenons la fermeture de la PMI, la fermeture prochaine de l’une des deux dernières crèches publiques de la ville et la réduction des budgets de sorties scolaires et d’achats de fournitures. A cela s’ajoute, à compter de septembre 2021, l’augmentation des tarifs périscolaires et de la cantine respectivement de 5% et de 15%. 

On ne se quitte plus ! Second conseil du mois d’avril, après celui du 1^er où le plat principal était composé des orientations budgétaires pour l’année en cours. Nous sommes évidemment toujours au SEL puisque nous respectons scrupuleusement les distanciations sociales. Nos interventions au cours de ce conseil porte sur le budget de la ville, la rénvation des écoles Gambetta, la gare du Pont de Sèvres, les travaux à la chataigneraie. Enfin les indemnités des élus sont publiées pour plus de transparence.

La consultation sur la mise en œuvre de la Zone à faibles émissions a été un flop : seuls 15 avis de Sévriens et Sévriennes ont été recueillis.

Nous modifions les règles de subvention pour les VAE : telles qu’elles étaient, elles auraient éventuellement permis que le bénéficiaire fasse des bénéfices, ce qui aurait été légèrement ballot.

Il reprend les points traités lors de ce Conseil assez déserté par les membres de la municipalité

- L’état sanitaire, Le rapport égalité femmes/hommes, Le rapport d’orientation budgétaire

Etat sanitaire

En début de conseil, le Maire présente un bref était des lieux de la situation. Évidemment, les chiffres et le contexte évoluent actuellement très vite.

- A la date du conseil, la région à un taux d’incidence élevé de 669 cas pour 100 000 habitants.
-Conséquences : 40% de déprogrammation
-On retiendra l’ouverture prochaine de centres de vaccination notamment à Meudon et à l’atrium de Chaville en particulier à destination des Sévriens.

Pas vraiment nouveau le "nouveau monde". Au pouvoir, les scribes se contentent de faire du neuf avec du vieux. Sans concession, Jean Levain questionne dans son livre les véritables lieux du pouvoir et la manière de dépasser ce qu'il nomme "la politique des scribes et leur doxa". Le débat s'annonce passionnant !

Une contribution de la Section Marie Curie à la plateforme 2022

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C’est un conseil municipal à cheval sur les règles, qui s’achèvera même sur une leçon se voulant moralisatrice, que nous avons vécu par temps glacial ce 11 février dernier. Encore une fois le débat et la réflexion sur les enjeux et questionnements des Sévrien.ne.s n’est pas à l’ordre du jour.

Tout débute avec un rappel intransigeant aux règles concernant les délais d’envoi des questions et vœux. Nous tentons d’obtenir un peu d’indulgence du maire pour proposer un vœu envoyé avec 24 h de retard concernant la présence de Mère Teresa sur la fresque des Droits de l’Homme du collège. Niet ! Par contre, la majorité a eu curieusement le temps d’envoyer une question sur le même sujet.

Nous découvrons tout d’abord les détails de la prochaine étape concernant le plan de zone à faibles émissions (ZFE).

État des lieux (hors handicap) – une ville riche mais qui a une population défavorisée à soutenir.

35% de profession à salaire moyen à faible (intermédiaire à ouvrier) p11
Famille monoparentale >10% p9
Un taux de pauvreté de 8% en moyenne mais atteignant 16% chez les locataires p23

Les dynamiques : des conditions réunies pour une croissance de la pauvreté

Une population qui vieillit de 7 à 8,5% en 10 ans (2007) p7
Le taux de chômage a progressé de 8,4 à 10,5% surtout chez les femmes (environ +30% en 10 ans) p18
Explosion du nombre de demande de logement en cours de validité : de 8 (2009) à 307 (2019) p142 (44% de locataires p94)
Le taux de pauvreté dans les HdS a progressé de 2% entre 2008 et 2014 (cf.Insee)

La Protection maternelle et infantile de Chaville vient de fermer.

Oeuvre du gouvernement provisoire d’après-guerre, les “PMI” sont gratuites, s’adressent à tous les habitants, y compris les plus modestes et jouent un rôle essentiel en matière de prévention-santé de l’enfant, particulièrement en matière de dépistage des handicaps, dont la prise en charge précoce est essentielle.

Afin de justifier sa décision, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine déploie des trésors de marketing pour expliquer qu’une permanence sera ouverte en Mairie à une date inconnue et que nombre de besoins seront traités désormais par visio-consultation. Ce verni cache mal le fait que la majorité actuelle de droite a choisi de baisser le budget prévention-santé du département de 20% au long du dernier mandat.

L’Action sévrienne se transforme et devient l’Action de Sévres-Chaville-Ville d’Avray, en cohérence avec le fait que la section Marie Curie réunit désormais les militants socialistes des trois communes.

Pour autant notre journal entend demeurer fidèle à la ligne éditoriale de l’Action sévrienne créée il y a bientôt 50 ans : faire connaître l’avis et les propositions des socialistes sur les sujets politiques locaux mais aussi nationaux ainsi que sur les progrès de la construction européenne auxquels les socialistes sont de longue date très attachés.

Ce numéro ne déroge pas à cette orientation : il y est notamment question de l’action des élus de gauche pour éviter l’abattage d’arbres dans les projets de réaménagement de la RD 910 du pont de Sèvres à Chaville, ainsi que de la fermeture de l’antenne sévrienne de l’EDAS et de la PMI de Chaville décidée par la majorité de droite du Conseil départemental avec comme conséquence de priver les habitants de nos communes de structures sociales de proximité.

Dans la tempête de l’épidémie de COVID 19 qui balaie la planète, 2021 a commencé avec deux bonnes nouvelles. La première est l’arrivée des vaccins. La deuxième c’est que la supposée réticence des Français à la vaccination ne semble pas avérée.

Les centres de vaccination ont très rapidement affiché complet. Le succès de la campagne vaccinale est la seule porte de sortie de l’épidémie. Si les objectifs du gouvernement de vacciner la population d’ici juin, tout en priorisant les passages par âges décroissants sont bons, le déploiement de la campagne sur le terrain est loin d’être parfait. La mise en route des centres de vaccination s’est faite dans le désordre, au dernier moment et parfois sans cohérence avec les doses disponibles.

Comment faire vivre la démocratie en temps de crise sanitaire et comment répondre aux attentes des Altoséquanais et des Franciliens en donnant la priorité à la solidarité et à la transition écologique ?

Les élections départementales et régionales auront lieu fin juin, sous réserve de l’évolution de la pandémie. Des propositions ont été faites pour adapter l’organisation du scrutin. Le gouvernement les refuse. Il ne faut pas que le report devienne une solution de facilité, un prétexte pour confisquer la démocratie.

Face à ce semi-confinement qui s’éternise et rend chaque jour plus difficile la vie des Sévriens, les associations de solidarité très présentes dans la ville travaillent ensemble pour les accompagner au quotidien.

Mais pour bénéficier de l’aide sociale qui est due aux plus précaires, ils doivent s’adresser aux EDAS (Espaces départementaux d’Action sociale), lieux d’accompagnement social proposant accueil et aide aux personnes en difficulté.

Le département des Hauts-de-Seine renonce à abattre 92 arbres.

Dans son numéro du 26 décembre 2019, Le Parisien fait écho à la mobilisation écologiste et citoyenne contre le projet du département d’abattre 90% des 319 arbres de la RD910, la route qui traverse Sèvres et Chaville.

Les élus de la liste «Sèvres en transition» forment au Conseil municipal un groupe écologiste social et solidaire, opposition constructive qui travaille avec les élus ouverts au dialogue. Lors des conseils municipaux, nous étudions les délibérations reçues peu de jours avant en soulignant leurs incohérences.

Au cours des derniers mois, l’Union européenne et les Etat membres ont uni leurs efforts pour lutter contre la pandémie et réagir face à la crise économique et sociale qu’elle a entrainée.

Afin d’aider l’Union européenne à faire face aux très graves conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire, les dirigeants de l’Union européenne se sont mis d’accord sur un plan de relance doté de 750 milliards d’euros.

Toujours au SEL, toujours masqués, on se retrouve pour la dernière séance du conseil municipal de Sèvres de l’année 2020. Quelques absents, le couvre-feu n’a pas incité le public à se déplacer.

Nous entamons par une minute de silence en mémoire de Samuel Paty, des victimes de l’attentat de Nice et de Valéry Giscard d’Estaing. L’ordre du jour est aussi morose que l’ambiance.

Nous nous retrouvons après la trêve estivale et notre dernier conseil du mois de juillet. Notre assemblée avait été convoquée pour le 8 octobre….et puis on se rend compte un peu tardivement que la situation sanitaire impose que nous nous réunissions à nouveau au SEL et non en salle du conseil en mairie. Le plan B (le SEL) n’étant pas disponible le 8, nous voilà reconvoqués
pour le 13.

Il ne suffit pas d’avoir des convictions il faut aussi être capable de les assumer et d’avoir de courage de les défendre pour changer la société quel qu’en soit le prix à payer. Gisèle Halimi était une de ces personnes, capable d’affronter les réalités pour mener ses combats et transformer la société. Cette aptitude, Gisèle Halimi la développe très tôt, en refusant les choix que ses parents souhaitent lui imposer pour mener sa vie personnelle.

Un troisième conseil municipal valant presque « premier conseil » de la nouvelle équipe avec des premiers sujets de fond traités et souvent maltraités.

Les choses sérieuses ont vraiment commencé avec le règlement intérieur. Un règlement est souvent rébarbatif, mais c’est l’occasion de formaliser notre pratique démocratique.

Arrive le gros morceau avec le compte administratif et une présentation élogieuse par l’adjoint aux finances

Nous abordons le grand chapitre des travaux où l’on va vite parler en millions d’euros pour des avenants. Mais tout va très bien !